LES EXPÉRIENCES DES CONDUCTEURS, DÉFINISSENT-ELLES L’ÉVOLUTION DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE ?


L’industrie automobile est en constante évolution, on le remarque par les nouveaux véhicules repoussant chaque fois les frontières des prouesses technologiques. Elle évolue grâce aux utilisateurs, les conducteurs. Le retour d'expérience de ces derniers, a suscité le besoin que leur téléphone soit au cœur des véhicules. Alors la chaîne de l’industrie automobile a évolué.

 Les concessionnaires ont répondu qu’ils allaient digitaliser leurs offres et améliorer leurs expériences. Puis les constructeurs ont assemblé des véhicules répondant à ce besoin de connectivité. Les équipementiers ont su concevoir la technologie que les constructeurs souhaitent adopter. Enfin, les fournisseurs ont alors produit les pièces indispensables à cet assemblage.

Comme à chaque nouvelle évolution, l’industrie automobile a su s’adapter à chaque niveau. Si le besoin du consommateur a été une forte digitalisation de son véhicule, alors la chaîne industrielle se digitalise également.
Pour résumer rapidement ce paragraphe, on est en droit de se poser cette question : est-ce qu’un homme désirant démarrer la ventilation de sa voiture via son téléphone avant de monter dans son véhicule, a changé l’industrie ? Oui, et cela s’appelle l’UX. 

 

L’UX, l’UI, quels sont ces acronymes ? 


Il faut savoir avant tout que l’UX fonctionne en binôme avec l’UI. L’un signifie “User Experience”, et le second signifie “User Interface”.
L’UX correspond à la manière (et à la structure) dont on a réfléchi un support digital, un logiciel, ou un outil numérique. La digitalisation des entreprises étant plus que jamais présente (Industrie 4.0, Smart platform, cloud, cobotique etc.), nous devons créer, développer des outils numériques pour nos entreprises. Les points à développer et à analyser dans la démarche de l’UX sont : 

  • l’environnement → votre atelier, l’espace de travail dans lequel évoluent vos salariés
  • l’utilisateur → qui va se trouver en face de l’écran
  • l’organisation → répartir les tâches pour que chaque utilisateur utilise le plus facilement et rapidement l’outil
  • l’installation → être alerte des potentielles modifications et optimisations lors de l’installation de l’outil
  • l’évaluation → tester et évaluer la pertinence et le rendement de l’outil

L’UX fonctionne donc autour de la stratégie d’entreprise et de la technologie. L’UI est l’apparence de l’outil. L’aspect graphique, la typographie, la praticité, la prise en main sont des critères appartenant à l’UI. Stratégie, technologie, design sont les 3 pôles d'efficacité de cette méthode. 



Une image vaut 1 000 mots


Chez Bourgeois Plastiques nous avons voulu développer un outil correspondant à nos besoins, à ceux de nos clients, ainsi qu’à ceux de nos salariés. Au travers de la création de l’outil, nous avons utilisé les éléments correspondant à l’UX et à l’UI ainsi qu’à la méthode qu’ils proposent. La liaison et l’interaction entre nos opérateurs et nos bureaux se font maintenant au travers de bornes numériques tactiles situées au cœur de notre atelier. Les informations se transmettent par ces bornes, elles permettent de faire des réunions d'atelier plus efficaces, d’exposer le planning de production, de faire remonter les incidents, tout en respectant l’environnement, les utilisateurs, l’organisation, et la stratégie de l’entreprise. L’installation de ce dispositif, également agréable à l’œil et à l'utilisation, nous permet aujourd’hui d’offrir à nos équipes et nos clients des évaluations précises de nos performances.

Tablette de gestion machine destinée aux opérateurs

 

Testez-vous avec l'UX-UI !


L’évaluation d’un outil est la clef pour permettre la réussite et la pérennité de l’entreprise. La synthèse de notre position concernant l’UX et l’UI était primordiale pour progresser de manière significative et n’omettre aucun élément. Nous avons donc élaboré un moyen simple de nous situer par rapport aux exigences du concept, celui-ci est révélateur et également utile à la communication de l’entreprise.
Regroupant les points impératifs de ce modèle, ce graphique nous permet de concentrer nos efforts sur les points clefs. Le tout réside dans la création de l’échelle. Elle dépend des moyens possibles et de la situation de l’entreprise. Plus l’échelle est précise et correctement définie, meilleurs seront vos objectifs.

Par cet auto-diagnostic, vous établirez votre situation avant et après l’acquisition de l’outil. A titre d’exemple, on peut imaginer développer l’échelle “Environnement” par des caractéristiques comme : “inapte = 0”, “permet une production = 1”, “répond aux objectifs de la production = 2”, “adapté aux opérateurs et aux machines = 3”, “l’espace et la capabilité permette une haute performance machine = 4”, “symbiose totale machine-espace-opérateur = 5”. Il est nécessaire de réfléchir à votre échelle pour atteindre vos objectifs de performance et garantir une stabilité dans la production.

 

En quelques mots...


Oui, les consommateurs sont décideurs des éléments à produire pour répondre à leur besoin, mais ils influencent également nos manières de réfléchir et de résoudre nos problématiques industrielles. Plus nos méthodes de réflexions se rapprochent de la pratique de l'utilisateur, plus complète sera notre réponse au besoin. Il est de notre responsabilité de l’adapter à nos exigences et à nos défis, tout en garantissant tous les aspects gravitant autour de notre production. L’UX et l’UI interviennent alors de manière évidente pour résoudre ces problématiques, et leur importance est capitale pour la production, tant dans l’efficacité que dans l’aisance d’action de nos salariés. Garantissant ainsi les performances de l’ensemble industriel : salariés et machines..